ISABEL I REINA DE CASTILLA
1451-1504 · Luces y sombras
Hespèrion XXI, Jordi Savall, La Capella Reial de Catalunya
17,99€
Reference: AV9838
- La Capella Reial de Catalunya
- Hespèrion XXI
- Jordi Savall
Voici le troisième volume de la collection Musicas Reales (Musiques royales) qui nous entraîne au centre des cours d’Espagne à travers les siècles. Après le double disque Alfons V el Magnànim (1396-1458) et la superbe « vie en musique » de Charles Quint (1500-1558), Jordi Savall présente un programme consacré cette fois à Isabelle I, reine de Castille, également connue sous le nom d’Isabelle la Catholique.
Lors de la naissance d’Isabelle en 1451, la Péninsule Ibérique était divisée en trois royaumes indépendants : l’Aragon, la Castille et le Portugal. L’équilibre des pouvoirs se trouvait maintenu par un jeu complexe de guerres, d’alliances politiques à courts termes et de mariages entre les trois maisons royales. Tous ces pays faisaient face à des luttes internes entre autorité de la couronne et les privilèges défendus par la haute noblesse. Le commerce se développant, la croissance de la vie urbaine exigeait des réformes de fond et la mise en place d’une administration centralisée, avec un système fiscal et central unifié. Cela impliquait aussi la fin de l’autonomie des puissances aristocratiques terriennes.Fille de Jean II, roi de Castille et de sa seconde épouse Isabelle du Portugal, Isabelle avait un frère, Henri IV qui hérita du trône à la mort de Jean en 1554. Caractère faible, Henri avait une fille, Jeanne, surnommée la « Beltraneja » car elle était supposée fille illégitime de la Reine et de son favori, Beltran de la Cueva. La question de la succession du trône de Castille restait ouverte, et finalement, Isabelle fut désignée Princesse des Asturies et héritière du trône en 1468. Mais se posait également le choix difficile d’un mari qui pouvait convenir aux règles politiques en vigueur et impliquait des orientations géopolitiques fondamentales pour la Péninsule. Le choix d’Isabelle, contre la volonté de son frère, se porta sur le jeune prince Ferdinand, roi de Sicile et héritier de la couronne d’Aragon. Ce choix devait provoquer des réactions hostiles des Portugais et des Français, peu enclins à accepter la menace d’une puissante alliance Castille-Aragon.
+ D’informations dans le livret du CD
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