CANTIGAS DE SANTA MARIA
Alfonso X el Sabio
Hespèrion XXI, Jordi Savall, La Capella Reial de Catalunya
Alia Vox Heritage
15,99€
Referència: AV9923
En tant que législateur et instigateur d’ouvrages juridiques, Alphonse X a suivi les traces de son père et réalisé des projets planifiés et initiés par ce dernier. Il est tout à fait possible que dans le domaine de la poésie l’exemple de ce père (Ferdinand le Saint) lui ait aussi servi de stimulant. Comme l’écrit son fils dans le Setenario et comme nous le savons grâce à d’autres sources, le roi Ferdinand a été un grand mécène de jongleurs fréquentant la cour castillane. Fait important, sa profonde dévotion à la Vierge Marie est mentionnée dans trois Cantigas (122, 221 et 292).
ALPHONSE X LE SAGE
Cantigas de Santa Maria
En tant que législateur et instigateur d’ouvrages juridiques, Alphonse X a suivi les traces de son père et réalisé des projets planifiés et initiés par ce dernier. Il est tout à fait possible que dans le domaine de la poésie l’exemple de ce père (Ferdinand le Saint) lui ait aussi servi de stimulant. Comme l’écrit son fils dans le Setenario et comme nous le savons grâce à d’autres sources, le roi Ferdinand a été un grand mécène de jongleurs fréquentant la cour castillane. Fait important, sa profonde dévotion à la Vierge Marie est mentionnée dans trois Cantigas (122, 221 et 292).
Naissance et expansion du culte marial
Selon des sources conservées sur différents papyrus coptes et égyptiens du IIIe siècle et comme le démontrent également les textes de Saint Ephrem de Syrie († 373) et de Saint Épiphane († 403), auteur des Precationes ad Deiparam et des premiers hymnes liturgiques de caractère populaire, les origines du culte public à Marie se situent tout d’abord en Orient. Il s’agit du site du fameux temple d’Artémis (déesse de la chasse, des forêts, des montagnes et de la lune qui est considérée dans les anciennes traditions comme la sœur jumelle d’Apollon). C’est sur l’emplacement de la ville d’Éphèse – alors tenue pour la seconde ville la plus importante de l’Empire Romain (aujourd’hui Selcuk dans le district de Smyrne proche de Kusadasi en Turquie) – que Marie est proclamée « Mère de Dieu » durant le troisième Concile (431). La diffusion de ce dogme peut être considéré comme le prélude à l’expansion du culte marial en Orient comme en Occident. Son souvenir fut célébré et voué à l’éternité par Sixte III (432-440) avec la reconstruction à Rome de la Basilica Liberiana, aujourd’hui connue sous le nom de Basilique de Sainte Marie Majeure. C’est en cette basilique que se sont rapidement développés et avec davantage de décorum les rituels de la liturgie dédiée à Marie. C’est ce que démontrent les antiphonaires O admirable commercium, Quando natus es ineffabiliteer ex Virgine, Ecce Maria genuit salvatorem, encore chantés actuellement le Premier janvier (In Circumcisione Domini). Mais ils étaient chantés à l’origine par les communautés d’Orient puis ont été traduits postérieurement en latin pour faire partie de la liturgie romaine.
JORDI SAVALL
Florence, 19 mai 2017
Traduction : Klangland
+ D’informations dans le livret du CD
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